Laure Marchadier a grandi à Saint-Aubin-des-Landes. Il y a deux ans, elle a créé une marque qui lui ressemble : Laure M Joy.
Laure Marchadier a grandi à Saint-Aubin-des-Landes et étudié au collège Sainte-Marie de Vitré. Elle est arrivée à Paris en 2010, juste après avoir obtenu son baccalauréat à Rennes.
C’est le temps des études avec, d’abord, un BTS en graphisme, édition et publicité puis une spécialisation en motion design – l’animation numérique – dans l’École réputée des Gobelins. « En juin 2016, j’ai commencé comme indépendante puis j’ai rapidement trouvé du travail en entreprise, raconte-t-elle. Depuis deux ans, je suis directrice artistique d’un site e-commerce. »
« Paris, c’est un gros tremplin »
Le soir et les week-ends, depuis la fin de ses études, la jeune femme de 25 ans s’attelle à mener sa petite entreprise Laure M Joy, un site d’e-commerce avec du textile et des accessoires. Le point de départ : des illustrations dans le cadre de travaux d’études. « La consigne, c’était de réenchanter quelque chose de naturel. J’avais choisi les organes humains et j’avais créé une série d’illustrations qui ont lancé la marque. » En quelques clics, elle obtient le statut d’auto-entrepreneur, avec un logo et une marque associés.
L’organisation du travail est rodée pour celle qui se décrit comme une « maniaque de l’organisation ».
« Je suis toute seule pour mener l’entreprise mais une amie styliste et modéliste patronnière me donne un coup de main pour coudre les pièces. »
Les vêtements imaginés associent des inspirations urbaines avec une touche d’élégance, pour un mot d’ordre : amour, gloire et paillettes ! « Je tiens à ce que les pièces s’adaptent à toutes les morphologies », insiste la créatrice.
L’atelier est installé dans sa chambre
Laure sort quatre collections par an où tout est fait-main et donc en quantités limitées. « Le produit le plus vendu, c’est un tee-shirt basique pour homme. J’ai sorti deux éditions, à chaque fois d’une cinquantaine de pièces », explique-t-elle. Et l’atelier, c’est sa chambre… qui ressemble d’ailleurs plus à un atelier qu’à une chambre !
« J’ai un placard dédié au stockage », confie-t-elle.
Côté accessoires, Laure les conçoit puis délègue la fabrication à d’autres entreprises.
La petite entreprise monte, Laure le sent. « Au début, mes clients étaient mes amis, les amis de mes amis. Depuis l’année dernière, ça s’est ouvert et je reçois des commandes plus grosses de la part d’entreprises. » Notamment d’une entreprise française de produits de beauté bien connue. Les points de vente : des boutiques qui lui achètent ses pièces et des pop-up stores, entendez des boutiques éphémères.
Son rêve : une boutique multi-facettes
Son objectif serait de quitter son travail de jour pour passer à temps plein sur son entreprise d’ici 2018. Et pourquoi pas déménager dans une autre ville.
« Paris, c’est un gros tremplin pour ce genre d’expériences professionnelles. Ça aide à se dépasser. Mais mes clients ne sont pas forcément parisiens et il faut avouer que la vie quotidienne est chère et fatigante… »
A terme, Laure aimerait créer un magasin qui regrouperait un atelier de couture, une boutique de vente et un café. Son « rêve ultime »…
Boutique en ligne laboutique-lauremjoy.com. Suivez également la créatrice sur Fabecook et Instagram.
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