Hello mes paillettes,
Aujourd’hui je vous parle de tatouage !
J’ai craqué, pour la 6ème fois… Ce n’est pas un mythe, quand vous vous laissez encrer pour la première fois, vous n’arrivez plus à vous arrêter.
Petit come back sur Johanna Olk avant de vous parler de l’illustration que je me suis faite tatouer sur le bras.
Johanna, c’est un petit bout de femme très humble, avec un talent fou ! Durant notre session tatouage nous avons beaucoup échangé sur nos parcours artistique respectifs. Après avoir étudié à L’école de design de Nantes Atlantique, elle s’est envolée vers l’Australie pour son stage en Design Industriel. Durant ce stage, elle a pu travailler avec des graphistes et s’est finalement orientée vers le design graphique, la photographie et l’illustration.
Sa passion vers l’illustration l’a poussée vers le tatouage en s’essayant sur ses amis en premier lieu. Elle postait ses photos sur Instagram, et depuis, elle ne s’arrête plus !
Et quel talent !
Jusqu’à présent, je me faisais tatouer mes petites illus ou mots car ils avaient une signification à mes yeux, et qu’ils ne regardaient que moi. Certains n’ont absolument pas de signification, je pense à mes roses sur le bras ou mon petit palmito sur les côtes. Alors que d’autres concernent des moments clefs de ma vie, ou des personnes qui ont construit mon avenir et qui je suis aujourd’hui.
Ce que j’aime chez Johanna, c’est son trait fin et minimaliste qui révèle une nouvelle vague de tatouages à mon goût. Ses tatouages sont à la fois super contemporains et très rétros. Elle insuffle clairement une nouvelle génération de tatoueurs qui n’hésitent pas à mêler leur corps de métier à de nouveaux supports et techniques, et c’est plutôt un très bon signe !
Parlons de la « petite madame » comme elle les appelle si bien.
Je suis tombée amoureuse, littéralement, de ses illustrations il y a quelques temps déjà. Alors, je lui ai donné carte blanche (oui oui, je suis tarée super confiante). Je voulais une de ses madames, avec les doubles yeux. Pour moi c’était sa marque de fabrique, alors c’était une évidence. Au départ elle ne les avaient pas dessinés, je lui ai demandé de les rajouter. Elle me disait que les gens avaient un peu peur de ces doubles yeux ahah.
Du coup, je lui ai demandé pourquoi elle mettait souvent ces doubles yeux dans ses dessins.
Elle m’a répondu :
Mon prof de philo était fou, et à chaque fois je m’amusais à dessiner des doubles yeux, car c’était une façon de représenter le fait de voir et de regarder. Voir relève de l’instantanéité, alors que regarder relève de l’esprit. Cela fait référence aux divinités également. Et puis, ça évoque la sagesse et la chance !
Je m’inspire de veilles photos, d’illustrations au style rétro avec ces femmes aux bandanas dans les cheveux…
Et ça ne m’étonne pas tellement, car Johanna est très discrète et réservée, et intervient de la meilleur manière qu’il soit quand il faut 😉
Je vous conseille vivement d’aller voir son travail, et si l’encre sur la peau ne vous attire pas, vous pouvez toujours jeter un oeil à ses linogravures sur sa boutique en ligne !
Merci Johanna pour ton temps, nos discussions de girls et ton talent <3
Merci Pauline, pour les photos, et Alon pour les retouches <3
Côté infos :
Le salon Désolée Papa est situé au 4 rue Bernard Palissy, Paris 6ème. C’est un nouveau salon au style scandinave, qui a laissé le côté trash métaleux sombre de côté, pour laisser place à beaucoup de douceur et de fraicheur !
Leur Facebook c’est ici que ça se passe • Instagram Désolée Papa
En ce qui concerne Johanna Olk, vous pouvez la trouver au Salon l’anti-chambre à Angelet au 61 Rue Henri Reneric, vous pouvez la suivre sur Instagram et via sa page Facebook !
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