Hello mes paillettes !
Cela fait un moment que cet article me trotte dans la tête, il a suffit d’un trajet Paris – Toulouse interminable pour que je mette en place mes idées et que je me mette à l’écrire pour de bon.
Beaucoup d’entre vous me demandent d’où vient l’idée “Lauremjoy”.
Déjà, je me dois de commencer par le commencement en vous dévoilant pourquoi j’ai choisi ce nom là. C’est vraiment tout bête, Laure étant mon prénom, M. étant l’initiale de mon nom de famille et le JOY vient d’un délire de lycée avec l’une de mes meilleures amies. (Mon tatouage JOY n’ayant rien à voir avec ça en revanche). Je crois que la plupart des personnes que j’ai rencontré depuis me connaissent plus sous ce nom Lauremjoy, que par mon vrai nom. D’ailleurs, je me demande s’ils le savent vraiment Ahah.
Concrètement, Lauremjoy, ça fait presque 10 ans que ça existe (Déjà ?!).
C’est rigolo, car en même temps que je vous écris cet article, je suis en train de me perdre dans mes pensées en écoutant “I Will be” de Florence & The Machine.
Pendant la durée de mes études, je n’aimais pas spécialement l’expression plastique, c’était “trop perché” à mon goût et pas assez appliqué. Jusqu’à CE cours d’expression plastique en BTS. Il m’a scotché à la peau. C’était un sujet avec l’artiste plasticienne Sophie Lecomte, dont le but était de “Ré-enchanter le naturel”. J’adore la nature végétale (à défaut d’avoir la main verte), et le corps humain me passionne. Je le trouve intriguant, merveilleux et complexe à la fois. A contrario, je n’aime pas les animaux. Sauf mon baby chat June – É-VI-DE-MENT !
En arts-appliqués le sujet qui m’avait le plus passionné était “le statut du corps dans l’art”. Autant vous dire que c’est quelque chose qui me tient depuis quelques années déjà.
Revenons à nos paillettes.
C’est donc le thème avec lequel j’ai eu un déclic. J’étais complètement en phase, il ne me restait qu’à penser un concept artistique qui me correspondait et qui répondait aux problématiques du thème.
J’avais envie de ré-enchanter des éléments de la nature qui me répugnaient, qui me dégoûtaient. Pour garder une certaine unité, je suis restée focus sur le corps humain. J’ai lu beaucoup d’ouvrages de Leonard de Vinci et analysé ses esquisses. J’ai dessiné quelques éléments du corps humain, le plus souvent des coupes. Je me suis concentrée sur la forme globale de l’élément, et j’ai travaillé en second temps des éléments de remplissage.
Autre point qui entrait en jeu, lors du processus de composition, était le fait que la nature nous dupe avec des symétries imparfaites. Alors je voulais m’imposer cette contrainte pour la composition. C’est pour cette raison que j’utilise du calque, et que je reproduis 3 fois la même partie de l’illustration. La 1ère fois, l’illustration est tout simplement mon gabarit, c’est la phase de conception et de composition pure. La 2nde fois, ils s’agit de commencer l’illustration sur un format raisin complet, les choses sérieuses commencent. L’étape de reproduction que je préfère est bel et bien la dernière, car c’est le moment où je vois enfin ce que va donner l’illustration finale. Sa forme aboutie, sa présence sur le papier calque, ses jeux de pleins, de vides, avec ses traits et ses points.
Cette illustration, je l’avais appelée “Organementés” – ornementation des organes à ma manière.
Quelques années sont passées, et j’ai répété ce principe à partir d’autres éléments de la nature que je n’aime pas spécialement, ou qui me dégoûtent vraiment. J’en ai fait une série, qui est composée actuellement de 9 illustrations. Je travaille actuellement sur la 10 ème, qui sera sur le thème ……….. des crabes !
La suite lors d’un prochain billet de blog ✨💖
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